Cette checklist compile vos obligations légales, mais aussi des pistes d’action supplémentaires (voir les « suggestions ») pour faire de votre organisation un lieu plus accueillant pour les familles. Bien entendu, il est essentiel de commencer par analyser les besoins spécifiques de votre structure et d’évaluer ce qui peut concrètement y être mis en place. Bien qu’elle ne soit pas exhaustive, cette checklist a été conçue pour vous guider.
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Renseignez-vous sur vos obligations légales en matière de congé parental. Chaque travailleur·se peut prétendre à un congé parental pour chacun·e de ses enfants pour autant qu’elle/il soit âgé·e de moins de 12 ans. Un droit également applicable en cas d’adoption jusqu’au 12e anniversaire de l’enfant. La/le travailleur·se peut bénéficier d’un congé parental à temps plein de 4 mois par enfant. |
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Fixez une entrevue avec votre travailleur·se et planifiez son congé parental. Déterminez le type de congé parental qu’elle/il souhaite prendre et organisez son éventuel remplacement. Votre travailleur·se peut organiser ce congé de différentes manières. Vous pourrez également combiner différents arrangements à condition de systématiquement respecter les durées minimales de chaque congé.
Notez également que le congé parental à temps partiel tolère une organisation particulièrement flexible. Un·e travailleur·se pourra ainsi choisir d’organiser les 8 mois de son congé parental à mi-temps en alternant une semaine de travail à temps plein et une semaine de congé. Cet arrangement flexible peut uniquement être appliqué avec votre accord. Les modalités d’application et d’organisation du congé parental sont donc légion. Concertez-vous avec votre travailleur·se afin de trouver un arrangement qui lui convienne, mais qui réponde également aux besoins de votre entreprise (par exemple : Comment les tâches peuvent-elles être réalisées dans la modalité choisie ?). Bien souvent, les travailleur·se·s ignorent les possibilités qui s’offrent à elles/eux, n’hésitez donc pas à leur transmettre des informations complètes en la matière. Pour en savoir plus, n’hésitez pas à consulter le site du SPF Emploi, Travail et Concertation sociale ou votre secrétariat social. |
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SUGGESTION
Renseignez-vous également concernant les autres solutions envisageables, telles que les contrats de travail calqués sur les rythmes scolaires ou de coparentalité, les horaires flexibles ou encore le télétravail. Nos mesures inspirantes et notre banque de données des bonnes pratiques vous aideront à faire le plein d’inspiration. |
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Fixez quelques dates butoirs pour la réalisation de tâches administratives dans l’agenda.
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SUGGESTION
Prenez toujours le temps d’expliquer clairement pourquoi vous refusez ou reportez éventuellement ce congé parental. Vos raisons de postposer ou de refuser ce congé sont tout à fait légitimes, tout comme les motifs qui poussent votre travailleur·se à solliciter un congé pour une période donnée. N’hésitez pas à discuter avec votre travailleur·se afin de trouver une solution qui vous conviendra à tous les deux.
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Convenez des modalités de communication durant le congé parental. Quelques jours avant sa reprise du travail, contactez votre travailleur·se afin de vous accorder sur les modalités de son retour et sur l’organisation de sa première journée/semaine de travail. Pensez toutefois à limiter vos contacts durant la période de congé parental. Cette période de congé a pour objectif de permettre à la/au travailleur·se de se concentrer sur sa famille et de mieux gérer son équilibre vie privée-vie professionnelle grâce à quelques jours de repos. |
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SUGGESTION
Cette checklist reprend les dispositions officielles à respecter, mais si vous entretenez une communication de qualité et transparente avec votre personnel, il peut être intéressant de discuter de ce sujet avec votre travailleur·se par téléphone. Cet échange téléphonique vous permettra de motiver votre décision et donnera l’opportunité à votre travailleur·se de faire de même. |
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Ne licenciez pas votre travailleur·se parce qu’elle/il souhaite prendre un congé parental. Le droit de licencier un·e travailleur·se est restreint dès lors que son employeur a été informé (par écrit) de la prise du congé parental. Cette protection est effective jusqu’à 3 mois suivant la fin de ce congé (cf. loi de redressement). Durant cette période, vous pourrez uniquement licencier votre travailleur·se pour un motif indépendant de la prise de son congé parental. En qualité d’employeur, vous devrez produire la preuve écrite du motif invoqué pour son licenciement. |
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Lorsque votre travailleur·se prend un congé parental à temps partiel ou reprend le travail à l’issue de son congé parental, confiez-lui le même emploi ou un emploi équivalent à celui occupé auparavant. |
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Ne discriminez pas vos travailleur·se·s en raison du fait qu’elles/ils sont parents. Cela signifie que les travailleur·se·s ne peuvent pas être traités défavorablement du fait qu’elles/ils sont parents. Cela relève du critère protégé des "responsabilités familiales" dans la Loi du 10 mai 2007 sur l'égalité entre les hommes et les femmes. La discrimination au travail peut prendre différentes formes, par exemple traiter différemment un·e travailleur·se, harceler des collègues, ne pas prendre en compte une personne qualifiée pour une promotion, ne pas engager un·e candidat·e parce qu’elle/il a des enfants, licencier un·e travailleur·se pour ses absences liées à son congé parental, etc. Vous pouvez mener des campagnes de prévention afin de sensibiliser votre personnel ou apprendre à discerner les préjugés et les comportements discriminatoires. |
Comment préparer une organisation à la grossesse d’une travailleuse ? Cette checklist vous explique que faire avant même d’être confronté à la grossesse de l’une de vos travailleuses. Un employeur averti en vaut deux !
La procédure de procréation médicalement assistée peut être stressante pour votre travailleuse et sa/son partenaire. Examinez ce que vous pouvez faire, en tant qu’employeur, en cas de pression supplémentaire dans la sphère privée.
Une travailleuse vient de vous annoncer qu’elle est enceinte. Que faire ? Quelles sont vos obligations et quelles mesures complémentaires pouvez-vous mettre en place afin de vous faciliter la tâche, mais aussi celle de votre travailleuse et de ses collègues ?
Votre travailleuse vient de reprendre le travail et continue à allaiter son enfant. En tant qu’employeur, vous devrez respecter différentes obligations légales et administratives. Vous pourrez également prendre des mesures complémentaires pour rendre la situation aussi confortable que possible pour votre travailleuse.
La maman n’est pas la seule à bénéficier de jours de congé et d’une protection adaptée. Son/sa partenaire peut également faire valoir des droits. Il/Elle voit sa vie privée bouleversée et en tant qu’employeur, il convient d’en tenir compte.
L’on peut devenir parent de différentes manières. En effet, il est également possible d’adopter ou d’accueillir un enfant. Cet événement aussi bouleversant qu’une grossesse a lui aussi un impact sur la vie privée des travailleuses-eurs. Les parents d’accueil et adoptifs sont tout autant en droit de bénéficier de congés et d’une protection contre le licenciement.
Lorsque les enfants tombent malades ou que d’autres membres de la famille ont besoin de soins, il est parfois difficile de concilier vie privée et travail. C’est pourquoi les autorités ont prévu différents types de congés d’assistance, à savoir le congé pour soins palliatifs, le congé pour assistance médicale et le congé pour aidant proche.
Votre travailleuse-eur a besoin de plus de temps pour prendre soin des membres de sa famille ou de ses enfants ? Le crédit-temps est peut-être une solution. Cette check-list aborde les motifs pour lesquels il est possible de demander un crédit-temps, ainsi que les délais et les données administratives importantes dans ce cadre.
Que faire face à une situation spécifique (par exemple en cas de grossesse multiple) ou si tout ne se passe pas comme prévu (par exemple en cas de fausse couche ou de décès de la mère lors de la naissance) ? Cette page vous éclairera à propos de ces situations spécifiques et des réglementations en la matière.
La grossesse est souvent une période remplie de joie entre la future maman et ses proches. Cependant, cet évènement important peut aussi entraîner des ajustements au sein du milieu professionnel. Pour faciliter cette période de changement et la vivre sereinement, il est essentiel que collaboratrice et employeur connaissent leurs droits et devoirs.